J’aimerais vous faire partager ma pratique du shiatsu à travers l’interview de Bernard Bouheret qui permet d’entrer dans le mystère du corps. Ce corps est symbole de l’instant présent et témoigne de la vérité du moment. Il est aussi le messager du passé pour, en se détendant, accueillir le futur.
« Le shiatsu, pratiqué depuis des millénaires au Japon dans le cercle familial, se présente comme une technique facile d’accès : sans onguent, sans huile, sans aiguilles, n’importe où, sur une natte, sur une chaise, dedans, dehors, le praticien de shiatsu arrive avec ses mains, et c’est tout ! Ses doigts « appuient » sur les « tsubos », ces points énergétiques situés le long des méridiens, selon un rythme particulier. (C’est d’ailleurs le sens de « shiatsu » : en japonais, shi-doigt/atsu-pression). L’efficacité du shiatsu est quasi immédiate. Déjà au bout de 15 minutes, le corps entier entre en vibration : toutes les sphères (émotionnelle, mentale, spirituelle) se mettent à vibrer à l’unisson et une paix profonde s’installe…
Retour vers le centre
Le shiatsu permet de « rentrer à la maison ». Comme l’évoque cette métaphore fréquemment utilisée, c’est un recentrage corporel qui s’opère, clé du bien-être et de la santé ! Aujourd’hui, l’homme est constamment extirpé de lui-même : il ne sait souvent plus où est son centre. Au niveau émotionnel ou psychologique, il est en permanence plus ou moins déporté par des stimuli extérieurs qui le contraignent et le font souffrir. Le vieux sage taoïste nous dit :
« Qui est au centre de lui-même est au cœur de l’univers et tout l’univers tourne autour de lui. »
Le sentiment de paix qui en découle est accessible à tous. Cette paix est inconditionnelle, ne dépendant pas des circonstances extérieures, comme avoir une belle maison, une bonne situation, une vie sentimentale réussie, une bonne santé, etc.
Qui pourrait nier que celui qui connaît cet état de plénitude détient un précieux trésor dans notre monde moderne ?
Selon un adage chinois, « l’eau qui court ne croupit jamais ». Le shiatsu libère et rétablit le grand flux de la vie. L’énergie circule à nouveau, comme une rivière courant dans un flux permanent : les poissons sont jolis, la faune, la flore et tout le monde prospèrent !
C’est un terrain favorable pour que la maladie ne puisse pas s’installer. Et quand bien même, pour que la guérison, si elle est possible, puisse advenir : on sait bien, à l’inverse, que la maladie survient plus facilement lorsque l’on est morcelé ou séparé. »
A suivre…